La qualité maîtrisée, de la R&D aux finitions

Savoir-faire et innovations

Incidence Sails est une voilerie de référence en course au large comme auprès de tous les grands chantiers navals.

Elle est née il y a plus de 30 ans des talents conjugués de régatiers passionnés.

C’est aujourd’hui un groupe qui embauche et innove, mais, sur ses planchers comme aux manettes de logiciels high-tech, l’équipe d’Incidence est toujours aussi engagée et experte.

1ère voilerie française

  • Incidence Sails est l’une des deux seules voileries au monde à produire sa propre membrane filamentaire, le DFi®.
  • Son palmarès exceptionnel (Vendée Globe, Jules Verne, records, Route du Rhum, Solitaire du Figaro…) s’étoffe chaque saison.
  • De solides partenariats, pérennes, basés sur la confiance et la qualité de ses voiles comme de ses services, avec les plus grands chantiers comme avec des constructeurs de la nouvelle génération se renforcent au fil des années.
  • En 2020, la voilerie a ouvert  deux nouveaux planchers à La Rochelle et à Lorient.

Circuit court, durabilité, made in France

L’éco-responsabilité au quotidien
Nos membranes et voiles en membranes sont conçues et fabriquées en France, en circuit court.
95% des matériaux nécessaires à la fabrication de nos voiles proviennent d’Europe.
Une voile qui dure plus longtemps, c’est autant de matériaux économisés : la qualité est au cœur de nos conceptions.
Nos découpes de tissus sont optimisées pour limiter les chutes. Et elles sont en parties réutilisées pour la conception d’objets de la vie courante par des ateliers indépendants.

Ce qui fait notre force et notre différence c’est notre maîtrise totale, en interne, de chaque étape de la conception d’une voile. De la R&D aux finitions, nous proposons du « home made » réalisé par nos experts.

Des coureurs confiants et satisfaits

Sébastien Simon, skipper de l’IMOCA Arkéa Paprec 100% équipé de voiles Incidence : « Je n’ai aucun doute sur la qualité des profils, je suis en totale confiance. Les profils tombent pile comme il faut. Il n’y a rien à redire. Il n’y a eu aucun aller-retour au plancher. C’est, en plus, gain de temps énorme pour nous.
Les échanges avec Maxime Paul sont toujours constructifs et la voilerie est toujours prête à faire des efforts en terme de délais, même avec des timings très serrés. C’est un très gros atout pour nous. »

Gildas Mahé (Breizh Cola / EquiThé) 2e de la Solitaire Urgo Le Figaro 2019 : « Je suis très satisfait de mes voiles. Maxime Paul et Ronan Floch ont fait un super travail de développement : il n’y pas de trou de performance. Les résultats de la Solitaire du Figaro 2019 parlent d’eux-mêmes.
Je n’ai eu aucun problème de fiabilité. La voilerie n’est pas du style à diminuer les grammages pour jouer sur le poids. Les voiles sont très bien finies. Tout est nickel, elles n’ont pas bougé. »

Tom Laperche (Bretagne CMB Espoir) équipé d’une GV en D4, 4e du Championnat de France Course au Large Elite, 2e bizuth 2019 : « Je suis content, j’ai été l’un des plus rapides de la flotte toute la saison. Les voiles d’avant Incidence ont clairement un plus. »

Quentin Vlamynk, skipper Multi 50 Arkema 2020 : « Le DFi® et le DFi FIT®, sont toujours aussi efficaces. A chaque nouveau jeu de voile, ça s’améliore ! »

Lalou Roucayrol : « J’ai toujours été en confiance avec la voilerie Incidence et satisfait des innovations proposées. Ca a toujours apporté un gain de performance. Cette saison, nous avions les plus belles voiles de la flotte ! »

Plus de 30 ans de développement

Années 1990

naissance et ascension d’une référence​

1988
La voilerie Incidence nait du rapprochement de « Voile Système » à La Rochelle et de « Voiles Cudennec » à Brest et s’impose comme le leader français en course comme en croisière.

Années 2000

Victoires et reconnaissance

Le palmarès d’Incidence s’enrichit encore, elle s’installe sur le podium des voileries les plus réputées au monde.

Ouverture du plancher méditerranéen en 2003 et du lorientais en 2006.

Années 2010

La technologie épaule l’expertise

2013
Achat de l’unité de production du « D4 ». Incidence devient la 1ère voilerie française à fabriquer ses propres membranes et à se doter d’un bureau d’études dédié à leur développement : « Incidence Technologies ».

2015
Lancement du DFi® au Nautic. Incidence est la seconde voilerie au monde à accéder à la technologie du filamentaire. 

2016/2018
Succès du DFi®, testé et adopté par les coureurs, armateurs et chantiers. Le DFi® décroche ses premiers podiums en course au large : avec notamment 3 victoires sur la Route du Rhum.

Lancement du DFI FIT®. Incidence est la voilerie la plus plébiscitée par les Figaristes. Le DFi FIT® adopté par le Team Arkéa Paprec, Lalou Multi…

2019
Lancement du Strong Luff

2020
Une année de transition : nouveaux planchers à La Rochelle et Lorient, investissements chez Incidence Technologies, R&D intensifiée, poursuite du développement du DFi®

Années 2020

nouvelles infrastructures et R&D, toujours

2020
L’équipe rochelaise investit un nouveau lieu : l’un des plus grands planchers d’Europe
Nouvelle ligne d’imprégnation chez Incidence Technologies de façon à maîtriser l’ensemble de la chaine de production du DFi® et l’optimiser encore.
Nouveau plancher à Lorient, au cœur de la Bretagne Sailing Valley.

2021
Lancement de la nouvelle version du DFi® : la membrane filamentaire Incidence gagne encore en durabilité, en tenue de forme, en souplesse.
Incidence Roussillon intègre le réseau Incidence Sails.

2022
Incidence Palma vient étoffer le réseau international de la 1ère voilerie française


Les investissements réalisés depuis 2013 portent leurs fruits. Incidence devient un acteur européen majeur. Elle s’est donné les moyens de son dynamisme et poursuit son développement.

Incidence en chiffres

Collaborateurs
0
millions d'€ en 2019
0
voiles produites par mois
0
m² de plancher
0
bureaux d’études : Brest, La Rochelle, Incidence Technologies
0
sites : Brest, Lorient, La Rochelle, Toulon, Canet en Roussillon, Cherbourg
0
réseau de partenaires dans le monde entier
0
m² de membrane produite par mois
0

Palmarès

4 victoires du Vendée Globe

6 Trophées Jules Verne

6 victoires de Route du Rhum

2 records autour du monde, 9 de l’Atlantique, 3 de la Méditerranée, 3 sur 24h…

14 victoires de la Transat Jacques Vabre

13 victoires de la Solitaire du Figaro

5 victoires de la Mini Transat 

Les étapes de la fabrication d’une voile

Les coulisses de la conception d’une voile

Chez Incidence Sails, tout est conçu, réalisé, fini, contrôlé en interne.

Une dizaine de métiers sont mis en œuvre pour concevoir une voile : des professions complémentaires, toutes créatives et en constante évolution via de nouveaux logiciels, aux matériaux en constante évolution et aux exigences toujours plus aiguisées des maîtres voiliers comme des marins.

« Chaque équipe, chaque personne est responsabilisée, il y a une interaction entre les équipes, c’est pour cela que ça fonctionne bien. »

 

  1. Définition du cahier des charges

L’équipe commerciale de la voilerie est constituée de navigants, fins régatiers ou coureurs au large.

À l’écoute de l’armateur, du coureur, du voyageur, du plaisancier, cet expert va savoir appréhender le projet de son interlocuteur afin de lui proposer la voile la plus adaptée à son programme de navigation et à son budget.

Il va ensuite établir le cahier des charges de la voile pour la transmettre au bureau d’études. Il restera en lien avec le dessinateur et le responsable du plancher, jusqu’aux dernières finitions. Puis il livrera la voile et participera si besoin à sa mise en place.
Pour les bateaux de course, les One-off, les superyachts, les premiers tests en mer se font en général également avec le dessinateur. S’il y a des ajustements à réaliser, le commercial s’occupe de tout.

La voilerie Incidence, forte de ses 5 sites (Toulon, La Rochelle, Lorient, Brest et Cherbourg via Axe Sail), est reconnue pour assurer un service de qualité et de proximité.

 

  1. Dessin

Le groupe Incidence dispose de trois bureaux d’études. À La Rochelle, Brest et chez Incidence Technologies. Les dessinateurs sont tous des régatiers : au delà de l’exploitation de logiciels de calculs les plus pointus en la matière, ils s’appuient sur leur expertise de marin et leur feeling de fin régleur pour concevoir la voile ad hoc.

Ils étudient, calculent, mettent virtuellement les voiles en situation de façon à concevoir, travailler et affiner les coupes, les renforts, définir les matériaux à utiliser en fonction du cahier des charges qui leur a été fourni.

Une fois ces éléments déterminés, ils créent une « fiche voile », véritable feuille de route des différentes étapes de la construction de la voile, qui précise le ou les matériaux préconisés, les dessins des panneaux ou laizes, les pinces, renforts, accessoires… tout y est. Cette « fiche voile » sera le guide des mains expertes qui vont ensuite découper puis monter cette voile.

  1. Approvisionnement en tissus

Une personne par site de production est en charge de l’approvisionnement en tissus. Chaque lot de tissu est testé avant livraison par le producteur qui fournit un graphe de résistance, par lot.

Ces informations vont permettre d’optimiser l’utilisation de ces rouleaux de tissu : il ne sera utilisé que pour les voiles dont le cahier des charges requiert les caractéristiques techniques mentionnées par le fournisseur. Il peut arriver qu’un lot soit refusé si son graphe de résistance n’est pas satisfaisant.

Pour les membranes, les planchers d’Incidence Sails sont approvisionnés (en D4, DFi®, DFi FIT®, DF radial) par Incidence Technologies. Ces membranes sont conçues sur-mesure en fonction du cahier des charges de la voile.

  1. Découpe

À partir de la « fiche voile » fournie par les dessinateurs, le dessin des laizes est positionné sur le rouleau de tissu de façon à minimiser les chutes.

La machine de découpe, de marque française, utilisée chez Incidence fait partie de plus pointues qui soit, avec un service de maintenance et de dépannage particulièrement réactif. Chaque unité de production du groupe Incidence produit en effet 80 à 100 voiles par mois. La machine fournit directement la « matière première » à 35 couturier-ère-s : elle ne doit pas tomber en panne, ou pas longtemps…

 

  1. Montage

Chacun sa spécialité pour le montage des voiles.

Certaines couturières se sont spécialisées dans l’assemblage des spis. Il s’agit dans ces cas-là d’un véritable puzzle en tissu, à assembler. Elles suivent scrupuleusement, laize par laize, le plan fourni par le dessinateur. Monter un spi peut demander quelques heures à plusieurs jours selon sa taille et la complexité de son profil.

D’autres privilégient le travail des petites voiles. Ainsi à Brest, il y a « Mme Figaro » ! … Tandis que les couturiers plus physiques (hommes ou femmes) œuvrent au montage des voiles les plus grandes, plus lourdes à manipuler.

Expérience et concentration sont de mise pour la couture d’une voile. Il n’y a pas d’épinglage possible, même si le pré-montage des spis peut lui se faire avec de l’adhésif, il faut savoir parfaitement placer les panneaux au fur et à mesure que la machine pique et coud…

Le travail est varié et concret : il s’agit de créer une voile.
 
« Chaque voile est différente. J’aime la diversité du métier. »
 
« Il faut réfléchir, s’adapter à chaque modèle. »
 
« Je ne fais que du montage de spis, on voit de la couleur ! J’aime faire ça ! »
 
« Je me suis spécialisée dans le montage des petites voiles et en particulier de toutes les voiles de Figaro Bénéteau : c’est un circuit très exigeant, cet enjeu me plait et me motive ! »
 
« J’aime travailler les petites voiles parce que le travail est minutieux et intéressant. »
 
  1. Préparation

C’est une véritable équipe qui œuvre à « la préparation » : pour chaque voile, il faut constituer ce qu’on appelle « une caisse ».

Cette caisse contient tous les renforts, embouts, galons, sangles, bandes, marguerites, goussets de latte nécessaires à une voile. Selon le bateau, la préparation de cette caisse peut prendre deux heures ou plusieurs jours.

Pour les unités de chantier, une fiche type a été réalisée et validée de longue date. Pour les demandes de particuliers et les engins de course, l’équipe de préparation, en échange avec le bureau d’étude, étudie, innove, teste, affine… jusqu’à aboutir à la pièce custom adéquat.

Ces pièces sur-mesure ainsi mises au point sont stockées dans la « caisse à gabarits » afin d’être réutilisés lorsque des cas similaires se présentent. Elles peuvent aussi servir de base de réflexion qui sera adaptée à une nouvelle problématique.

« C’est une évolution permanente ! C’est un métier créatif, sans routine. »

  1. Finitions

Il s’agit de coudre tous les accessoires de « la caisse » (œillets, sangles, lattes, boitiers, renforts…). Il faut compter environ 6h pour « finir » une voile de chantier et 20h pour celle d’un IMOCA…

Comme lors des autres étapes de construction de la voile, la feuille de route de l’équipe de finitions reste la « fiche voile » réalisée par le dessinateur, mais la créativité est indispensable. Ce métier évolue en effet en permanence : la recherche de gain de poids et de fiabilité est un objectif constant. Pour les bateaux de course comme pour les voiliers de série, il faut être au fait des nouveaux matériaux et mettre au point de nouvelles techniques pour satisfaire à ces exigences.

 

Incidence est une des rares voileries en France à ne pas avoir externalisé les finitions de ses voiles : un gage de qualité, de créativité et de réactivité.

 

« Il n’y a pas de monotonie et c’est toujours un grand plaisir de travailler des voiles. »

 

« Je fais les points à la main… je vérifie les finitions. »

8. Collage et ralinguage

Pour les grandes voiles et les voiles en membrane, les panneaux ne sont pas cousus, mais collés. Pas la moindre erreur possible pour ce travail de précision qui donnera sa forme définitive à la voile. Beaucoup d’expertise donc pour ce collage réalisé avec des matériaux peu souples, sur des panneaux de grande dimension, difficiles à manipuler.

Les bordures sont ensuite ajustées et les ralingues montées.

« Si on ne colle pas bien, la voile est ratée ! Il y a pas mal de responsabilité et de pression à cette étape de la conception d’une voile. »

9. Réparation et retouches

Un atelier réparation et retouches prend en charge toutes les voiles (du yacht classique à l’IMOCA en passant par les monotypes, les voiliers de voyage…) et tous types de travaux.

Cette prise en charge nécessite une très bonne connaissance des tissus et des matériaux, des contraintes de chaque type de bateau et de leurs programmes respectifs. Il faut avoir touché aussi aux différents métiers de la voilerie afin d’appréhender les travaux à réaliser dans leur ensemble et les coordonner.

Pour les bateaux de course, les One-off, les voiles prototypes en général, le « retoucheur » œuvrera en binôme avec le bureau d’étude

10. Chef de plancher

Personnage clé du « plancher », il lance la production, gère le planning du plancher et des équipes. Il contrôle également toutes les voiles, étape par étape (coutures, montage, finitions) et vérifie que cela correspond bien à leur cahier des charges.

Il doit connaître tous les métiers de la voilerie pour les avoir pratiqués, avoir une vision d’ensemble du travail et un œil sur chaque détail…

« Je suis passé par tous les postes, à commencer par les finitions. Tout me plait dans ce que je fais ! »

11. Sacs et tauds

La création des sacs standards est externalisée chez Incidence (via des ateliers de réinsertion), mais les sacs à voiles des grandes unités sont réalisés en interne, ainsi que les tauds de protection, les lazy-bag.

Il faut là aussi, savoir s’adapter, customiser, inventer…

« C’est agréable parce que cela demande toujours une bonne réflexion en amont en échange avec le bureau d’étude. »

Bien régler ses voiles

Voiles de prés

Tour d’horizon des voiles d’avant : leurs plages d’utilisation en fonction de la force du vent, des allures…

  • Code 0 : Entre le génois léger et le spi asymétrique, la plage d’utilisation du Code 0 va du près serré dans du vent faible, au vent de travers dans du vent fort. En croisière, dans le petit temps et le vent médium, il permet un sur-gain de puissance et remplace avantageusement le moteur !
  • Génois : C’est la voile d’avant la plus courante et la plus polyvalente. Souvent gréée sur enrouleur, elle s’utilise de 0 à 20 nœuds. Attention, lorsque le génois est partiellement roulé il perd en performance car. la surface restante se creuse sensiblement.
  • Trinquette : petite voile plate à utiliser au-dessus de 20 nœuds.

Voiles de portant

  • Gennaker : Génois très creux pour naviguer vent de travers et au portant. Gréé sur enrouleur il est très simple à manipuler et s’adapte parfaitement à la croisière en substitut du spi. Il s’utilise de 0 à 25-30 nœuds et peut avoir un grammage moyen à lourd en fonction du programme de navigation.
  • Spi symétrique S2 : spi polyvalent d’un grammage moyen, adapté aux allures abattues.
  • Spi symétrique S3 : spi de largue d’un grammage lourd, adapté aux allures plutôt lofées dans du vent fort.
  • Spi asymétrique A2 : spi asymétrique polyvalent d’un grammage moyen, adapté aux allures abattues.
  • Spi asymétrique A3 : spi de largue d’un grammage lourd, adapté aux allures plutôt lofées dans du vent fort.
  • Spi asymétrique A4 : spi lourd de capelage d’un grammage lourd, adapté aux allures abattues dans du vent fort.


A chaque bateau, sa voile

Monocoques de série
Croisière courte  >  Voiles à coupe horizontale ou radiale en Dacron ou laminé croisière
Grande croisière  > Voiles en laminé croisière ou Hydranet (polyester et fibres composites)
Course croisière  > Voiles en laminé avec taffetas, ou laminé Pentex (qui présente une meilleure tenue de forme que le polyester)

Bateaux de course
Voiles qui se déforment très peu avec un devis de poids faible (laminé ou membrane), une forte résistance et un faible allongement.

Catamarans de croisière
Voiles dotées d’une corne marquée pour plus de puissance, conçues en Hydranet (polyester et fibres composites) pour la croisière et en laminé ou membrane solide pour la recherche de performance.

 

Les bons réglages

Entretenir ses voiles

Prendre soin de ses voiles n’a rien de contraignant. Quelques précautions et habitudes sont à adopter pour leur permettre de préserver leur silhouette, leur look et vieillir sans une ride !

  1. Préparer

Avant la première utilisation de votre nouvelle voile, repérez chaque pièce d’accastillage du pont et du gréement susceptible de l’abîmer (chandeliers, taquets, barres de flèche, ridoirs…) et posez les protections nécessaires.

  1. Modérer et anticiper

Lors des premières sorties en mer, évitez la brise : préférez le médium afin de permettre aux fibres du tissu de prendre leur place de façon équilibrée. Évitez les tensions excessives (guindant, bordure, lattes, nerfs de chute, etc.) et limitez le fasseyement. Gagnez en longévité en limitant les navigations surtoilées et veillez à ne pas dépasser la plage d’utilisation prévue pour votre voile.

 

  1. Détendre et protéger

De retour au port, roulez, pliez, affalez sans écraser ni trop serrer la fibre. Prenez soin de bien protéger votre voile des rayonnements et des intempéries (taud, sac, chaussette, lazy-bag, etc).

  1. Réparer

Réparez sans attendre les petits accros et les déchirures mineures : de nombreuses solutions techniques et kits de réparations sont disponibles chez tous les bons shipchandlers. Dans tous les cas, n’hésitez pas à nous contacter pour un conseil ou un avis d’expert.

  1. Nettoyer

Nous conseillons un rinçage régulier à l’eau douce : le sel n’abîme pas les voiles, mais il retient l’humidité et génère de la corrosion sur les accessoires métalliques. Les taches de moisissures, rouille, huile, sang, goudron peuvent être supprimées à l’aide de produits adéquats disponibles chez les shipchandlers ou dans les magasins de bricolage. Pour un lavage complet, utilisez un produit au PH neutre et préférez un brossage léger et doux.

  1. Inspecter

La période hivernale est l’occasion idéale pour inspecter minutieusement votre voile : vérifiez les coutures, les goussets, renforts, sanglages, nerf de chute, etc. De la même façon, passez en revue l’état de votre lazy-bag, chaussette à spi, tauds, sac de pont…

  1. Hiverner

Prenez bien soin de choquer le nerf de chute et de bordure, détendez les lattes. (Astuce : notez les tensions de lattes pour retrouver le bon réglage dès la première navigation de la saison prochaine.) Rincez à l’eau douce votre voile en apportant une attention toute particulière à l’accastillage comme les œillets, les boîtiers de lattes, la plaque de têtière, etc. Une fois la voile bien sèche, pliez ou roulez avant de stocker dans un endroit propre, sec, aéré, et à l’abri des UV et des grosses chaleurs. Ne jamais hiverner une voile humide.