Le skipper Maxime Sorel a débriefé avec l’équipe Incidence après son Vendée Globe et sa très belle 10e place à la barre d’un bateau à dérives. Satisfait des profils de ses voiles, de la collaboration, de l’accompagnement technique, le skipper V & B Mayenne souhaite poursuivre son travail avec la 1ère voilerie française. Il a en effet déjà le regard tourné vers le Vendée Globe 2024 avec un programme tourné vers la performance…
« Je suis arrivé depuis trois semaines déjà et je n’ai passé que 24h chez moi ! C’est un peu usant, surtout parce que nous préparons la suite… Avant l’arrivée, j’avais déjà finalisé mon budget pour le Vendée Globe 2024, j’avais mon tableur Excel à la table à carte… », s’amuse Maxime Sorel.
Dans le cadre de ses rendez-vous « Vendée Globe 2024 » le skipper mayennais a notamment fait un passage à La Rochelle : l’occasion, dans un premier temps, d’un débrief avec l’équipe Incidence.
« Le bilan des deux années avec Incidence est hyper positif. Ça a matché tout de suite entre nos deux équipes. Ils ont été très présents sur le bateau, pas assez à leur goût, mais c’était déjà beaucoup !
Même si, faute de temps, nous n’avons pas pu, eux et moi, travailler tout ce que l’on aurait aimé, ils ont les compétences et ils savent s’organiser pour satisfaire leur client. Cette qualité d’accompagnement n’est vraiment pas du luxe, et ce n’est pas la façon de faire de toutes les voileries. J’ai donc vraiment envie de continuer avec Incidence, améliorer encore les performances de leur membrane »
Ronan Floch, dessinateur chez Incidence, des voiles de V and B – Mayenne : « ça a été vraiment un énorme plaisir de travailler avec Maxime et son équipe. Ils ne sont vraiment pas nombreux, mais Maxime a su s’entourer de personnes de qualité, toujours souriantes et accueillantes. »
Les réflexions autour du Vendée Globe 2024 sont donc déjà en cours…
Maxime Sorel : « Nos deux équipes vont commencer à collaborer dès maintenant en vue du Vendée Globe 2024. Nous sommes sur un programme de trois saisons avec un bateau beaucoup plus récent. L’approche va donc être différente pour eux, avec une recherche de performance beaucoup plus présente, ce ne sera pas le même cahier des charges. Et si on arrive à les aider via nos retours de navigation, à valider leurs développements : ce ne sera que du plus ! »
__________________________________________
Pour la petite histoire…
J’ai halluciné !
« A cause de soucis avec mon pilote automatique, j’ai déchiré des voiles d’avant… J’ai vraiment halluciné de la réactivité de Ronan et de l’équipe pour m’aider. Ronan s’est concerté avec Maxime Paul et Pierre-Antoine Morvan pour mettre en place le meilleur des protocoles de réparation avec ce dont je disposais à bord. Ensuite, il a suivi toute la réparation : je lui envoyais des photos, il m’envoyait des plans… C’est du ‘’plus’’ sur la partie SAV. Ils ne sont pas obligés de le faire… »
Les voiles Incidence ont plutôt bien résisté aux conditions de mer et de météo particulièrement difficiles qui ont mis à rude épreuve les gréements sur cette édition du Vendée Globe. Cependant, selon Ronan Floch : « Une réflexion est déjà engagée sur la conception des voiles pour une telle course d’endurance, en particulier sur le compromis à trouver entre le renforcement des voiles et le poids induit… »